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Mise en place d’une cellule d’écoute psychologique « SOS amitié détresse bonjour ! » !!!

Externalisation de la prise en charge du mal- être et de la souffrance au travail des agents par une société privée !

Éléments de contexte :

Le 13 mars 2018, La CGT finances publiques était atterrée de découvrir un marché public lancé par la DGFIP (SPIB-2b) concernant un appel d’offres sur la mise en place de deux cellules d’écoute psychologique :

► l’une à destination de tous les agents de la DGFIP ouverte 7j/7et 24h/24 (simple dispositif d’écoute et d’orientation téléphonique )

► l’autre à destination des cadres dédiée aux problématiques de management ouverte les jours ouvrés de 8h à 19h, afin qu’ils puissent résoudre les problèmes de "conflits et tensions, évènements traumatiques, gestion des personnalités difficiles, addictions" ( qui malgré le démenti de la DG s’apparente pour la CGT Finances publiques à un coaching au rabais).

Consternation !

Le 15 mars 2018 un article d’acteur public titré « bientôt des cellules d’écoute psychologiques pour les agents des finances publiques »... « il est attendu que“1 à 2 %” y aient recours. Les représentants du personnel restent dubitatifs sur l’efficacité réelle de cette initiative ».

Cet article a provoqué la fureur de la direction générale qui parlait d’espionnage.

Le 16 mars, la CGT Finances a interpellé la DGFIP lors du dernier CHSCTM au cours duquel nous avons aussi dénoncé le scandale de la « gestion des agents difficiles » selon de pesudo- critères psychologiques.

La DGFIP n’a répondu sur aucun de ses deux sujets renvoyant au comité national de suivi du plan d’action sur les conditions de vie au travail à la DGFIP du 17 avril.

La Secrétaire générale du Ministère a toutefois condamné les pratiques de la DGFIP sur la gestion des agents difficles, affirmant qu’elles n’avaient rien à voir avec la politique de santé sécurité au travail portée dans ce Ministère, et que la DGFIP devait rennoncer à ce type de pratiques !

Souffrance au travail : quid de l’obligation de résultat !

Dans les documents communiqués pour le comité du 17 avril, la DGFIP motive sa décision de création de ces cellules psycologiques sur le constat fait au travers des outils de prévention des risques professionnels de l’identification d’une « proportion importante d’agents qui estiment être insuffisamment entendus lorsqu’ils expriment attentes ou mal être, voire de la détresse. »

Nous n’avons malheureusement pas eu communication de tous les éléments issus de ces outils qui ont alerté le DG sur l’état psychique de mal-être et de souffrance de nombre d’agents de la DGFIP.

Leur examen dans le cadre institutionnel d’un CHSCTM et d’un CTR auraient été certainement instructifs et nécessaires aux acteurs de prévention comme à nos représentants pour établir après consultation des agents un plan d’action.

Une fois de plus nous sommes mis devant le fait accompli, en l’absence de toute consultation ou même d’ information du personnel et de leurs représentants.

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Article publié le 24 avril 2018.


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