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L’administration impose l’affectation nationale au département, le GT du 10 avril a donc eu pour ordre du jour des fiches sur les modalités de cette nouvelle règle.
La CGT Finances Publiques ne renonce pas et :
Une fois ces bases rappelées, la CGT a rappelé à l’administration son exigence du retrait de ces mesures.
L’administration présente ces nouvelles règles sur le papier comme une simple déclinaison des règles nationales au niveau local. Pourtant :
La CGT Finances Publiques analyse ces nouvelles règles en lien avec CAP 2022.
Elles seront très à propos pour démanteler notre administration, elles accompagneront toutes les étapes de la destruction. Elles pourront même faciliter la mise sous tutelle de la gestion des ressources humaines de la DGFiP aux préfets.
Les agents des Finances Publiques se sont mis en grève à près de 40 % le 22 mars dernier. Ils continuent à se mobiliser dans les départements pour montrer leur opposition au projet de l’administration. La colère ne faiblit pas bien au contraire, elle est même attisée par les annonces d’environ 20000 suppressions d’emplois à la DGFiP par le ministre…. De fait les agents défendent leur outil de travail mais aussi et surtout le service public auquel ils sont attachés.
Clairement, la CGT Finances Publiques est donc venue uniquement pour écouter et rendre compte aux agents, notamment de la volonté de l’administration de ne pas prendre en compte leurs revendications. La CGT n’accompagnera aucun de ces reculs des droits et garanties des agents.
La CGT Finances Publiques continue d’exiger avec les agents le retrait global de ce projet.
La CGT Finances Publiques avait bien analysé la situation. L’administration dans sa conception du dialogue social a déjà acté tous les reculs et la suppression des garanties des agents (comme la suppression du maintien à la commune lors de restructuration ou de suppression de poste). L’objectif affiché est de « donner un vrai sens managérial à la gestion des ressources humaines par les directions locales ». En d’autres termes cela donne toute latitude aux numéros 1 de gérer leurs effectifs.
La destruction des droits et garanties des agents est nécessaire pour mener à terme plus vite et plus facilement les restructurations.
La CGT Finances Publiques est la seule à continuer d’exiger fermement l’abandon de la départementalisation des affectations qui est le prémisse à la casse des droits et surtout des garanties des agents.
La grève du 22 mars et les actions en cours menées par les agents démontrent les craintes justifiées qu’ont les agents sur l’avenir.
Article publié le 13 avril 2018.